Aujourd’hui c’est la Journée internationale des femmes et en ce jour, j’aimerais vous parler du syndrome de la Schtroumpfette.
En 1991, Katha Pollitt consacre une tribune dans le NY Times sur le sujet.
La journaliste dénonce le fait que la Schtroumpfette soit la seule incarnation du féminin dans un univers 100% masculin.
Alors que chaque Schtroumpf a droit à sa personnalité (il y a le grognon, le boudeur, le chantant, le moralisateur…), celle de la Schtroumpfette est totalement effacée au profit d’un seul et unique critère pour la désigner : son genre.
On retrouve cette situation dans de nombreux dessins-animés.
Ce qui est intéressant dans cette situation c’est que, outre le fait que ce n’est absolument pas représentatif de la population (il y a 50% de femme sur terre), cela insinue qu’il ne doit y en avoir qu’UNE.
Cela insinue qu’on doit être LA meilleure pour y arriver.
Cela insinue que les autres “Schtroumpfettes” sont de la compétition.
Du coup cela donne place à la comparaison.
Et comme vous le savez sûrement : comparaison = poison.
La comparaison ne laisse pas la place à la sororité.
Ben non, puisqu’il ne peut y avoir qu’une seule Schtroumpfette !
J’ai pris conscience de cette puissance idée, il y a seulement quelques semaines en lisant un livre d’une de mes mentors Australienne.
J’ai pris conscience de cette mémoire collective qui nous empêche d’avancer et d’éclater le plafond de verre.
Personnellement, j’adorais les Schtroumpfs quand j’étais petite.
Et je ne me suis jamais posée la question de savoir pourquoi il n’y avait qu’une SEULE Schtroumpfette !
C’est dire, si cette idée est ancrée dans la société !
En se comparant tout le temps, nous ne laissons pas la place à notre créativité.
En nous comparant nous vibrons une énergie négative, qui nous coupe de notre réussite.
La comparaison nous VIDE et nous EPUISE …
En vibrant, cette énergie négative, il est très difficile d’attirer l’ABONDANCE.
Quand cela m’arrive, personnellement, j’observe ce qu’il se passe en moi.
J’essaie d’accepter. Parfois c’est long …
Ensuite, j’opère un SHIFT, un CHANGEMENT, en me connectant à mon mentor intérieur.
C’est l’un des exercices le plus puissant que je fais faire à mes clientes.
Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle ère où les femmes peuvent et doivent prendre leur place en utilisant leur propre élan de féminité pour leur réussite.
Chaque Schtroumpfette est unique, avec sa personnalité, ses talents, son énergie.
Elle peut attirer un public qui lui ressemble.
Passons du monde de la compétition à celui de la contribution ! 💓
With Love,
Xoxo,
Sophie Lion