Les vacances sont le moment idéal pour faire un repli sur soi. Famille, amis, aventure, repos… bref des moments géniaux pour se reconnecter à soi !
Je rentre d’une semaine de vacances en solo avec mon mari Boris. No kids. Juste tous les deux. Les plaisirs de la famille recomposée.
Nous avons été conviés par le témoin de mariage de Boris à participer à une expédition. 50 km en canoë sur la Garonne en totale autonomie (nourriture, vêtements, matériel de camping) avec bivouac d’une nuit dans la nature. L’aventurière que je suis dit OUI OUI OUI !!!
La préparation organisée par Boris, qui a l’habitude de ce genre d’expédition, s’est faite plutôt bien. Il faut savoir que j’ai toujours une angoisse sur les préparatifs de départ. C’est un truc familial qui me gâche la vie et dont j’ai pris conscience et que je travaille. Qu’est-ce que je dois apporter ? Trop peu, pas assez ? Va-t-on avoir assez à manger ? Est-ce que je vais passer une bonne nuit ? Mon matelas va-t-il être assez confortable ? Des tas de pensées se glissent dans ma tête !
On arrive à notre étape… Un barrage avec des “rapides”… c’est l’endroit idéal pour les kayakistes qui aiment l’eau vive, ainsi que les amateurs de sensations fortes. Tu descends la rivière avec le courant et tu remontes à pied… petites vagues sympas !!!
Boris et les garçons me disent: “Allez Sophie, tu viens avec nous descendre la rivière sur le dos avec ton gilet” ? Je suis plutôt une bonne nageuse, j’ai grandi au bord de l’océan et fait du body board … mais là, je suis dans l’inconnu, avec des personnes que je ne connais pas tellement. J’avoue, le courant, les vagues dans la figure, le regard des autres. J’ai mon ventre qui se serre. Et puis, le chef d’expédition lance: “Ben Sophie, tu dois sortir de ta zone de confort ! C’est pas ce que tu enseignes toute la journée à tes clients ?” Bon, là j’avoue mon égo est piqué… et il a raison Julien ! Je dois “marcher ma parole”/ “Walk the talk”.
Je remonte le long de la rivière. Je ne dis rien ! Mon ventre est serré. J’ai un peu de mal à respirer. J’avoue, j’ai un peu peur. Est-ce que je vais être à la hauteur ? Est-ce qu’on va se moquer de moi ? Est-ce que je ne suis pas trop vieille pour ces conneries ?
Je me connecte à moi, je ressens ma peur et je me répète dans la tête “la peur et le doute ne sont que des illusions” tel le chevalier à l’armure rouillé (Voir l’article).
Ils sautent tous comme dans une piscine. Ils ont le sourire jusqu’aux oreilles ! C’est facile pour eux !
Allez, je me lance. Boris est à mes côtés. J’ai confiance ! Ça descend doucement. Ça commence à aller plus vite ! Une vague dans la figure, puis une autre… elles sont de plus en plus proches ! Je ferme les yeux ! Je réouvre… je reprends une vague dans la figure ! Sensation d’inconfort…. Et hop ! J’entends “allez, nage Sophie, nage pour sortir du courant !”
Ça y est, c’est fini ! C’est passer super vite ! Tout ça, pour ça ?
Et là je me dis : “non, mais Sophie, c’est dingue comme tu t’empêches d’avoir du fun !” Par peur, nous nous empêchons d’avoir du fun, de vivre des expériences ! Et surtout, nous les filles. Alors lorsqu’on a un regard bienveillant, une main tendue vers nous, ça devient plus facile. J’ai tellement de gratitude envers Boris et ses amis qui m’ont “gentiment” encouragée, poussée à y aller. À me jeter à l’eau pour vivre cette expérience.
Le soir même, nous dormions en bivouac sur une aire naturelle dans une tente sommaire avec un petit matelas, un sac de couchage légèrement mouillé. Je suis loin des hôtels de Miami, de Las Vegas et de Singapour. Loin des club Med de Floride et du Mexique !
Durant ces vacances, j’ai appris une notion intéressante : “remplacer le “MAIS” par le “ET”.
Avant j’aurais dit : “ C’est sympa le camping MAIS c’est plus de mon âge”.
Maintenant je dis: “J’aime les séjours en boutique hôtel ET j’aime le camping”.
Avant j’aurais dit : “C’est chouette les descentes en eau vive… MAIS bon je n’ai pas la condition physique pour…”.
Maintenant je dis : “ Chouette, je fais du sport tous les jours ET je descends des rivières d’eau vive”.
On a tous des sujets sur lesquels il est difficile de sortir de notre zone de confort.
Pour moi c’est plutôt tout ce qui est lié à la condition physique.
Pour d’autres, cela peut-être parler un langue étrangère, l’engagement, les finances, résoudre son mal-être personnel et l’affronter, chercher en permanence la reconnaissance, être un sauveur, prendre la parole en public …
Alors, quel type de sortie de zone de confort vas-tu avoir aujourd’hui ?
Si tu as encore du mal à sortir de ta zone de confort et que tu veux un peu d’aide…
Parlons-en dans un rendez-vous de coaching individuel découverte à distance de 20 minutes,
tu pourras m’exposer ton grand rêve!
Xoxo
Sophie Lion