Pourquoi fait-on les choses ? Il y a bien sûr quantité de réponses possibles à cette question, mais l’une des premières réponses se trouve dans notre besoin de reconnaissance.
Et c’est vrai : as-tu remarqué comme on aspire souvent à trouver dans le regard de l’autre cette étincelle qui nous rend fier de nous ?
Ça commence même dans l’enfance parce qu’on est fier de ramener un bon bulletin à ses parents ou encore fier de notre prestation à la fête de l’école ou du superbe dessin qu’on a offert à sa maman).
On reçoit alors des félicitations, notre moral est au beau fixe, on se sent gonflé à bloc, littéralement empuissanter par le regard qu’on porte sur nous.
Mais lorsque ça ne va pas dans ce sens-là, que le bulletin est moyen, que la prestation décevante ou que le dessin est jugé “pas assez” beau (pour le maître d’école, la professeure de chant, pour la parent intransigeant…) : alors le monde s’écroule et notre ego en prend au passage un sacré coup.
Ne pourrions-nous pas être tout simplement fier de nous même ? S’aimer en premier avant de chercher à ce que les autres nous aiment ?
Chercher la reconnaissance…
Si tu attends que les autres te félicitent, tu peux parfois attendre longtemps !
As-tu réellement besoin qu’on t’adoube pour faire les choses comme il se doit ?
Bien sûr qu’il y a des métiers qui demandent par exemple de la technicité et des gestes très précis (on ne peut tout simplement pas faire autrement), mais pour le reste, ne peut-il y avoir une part de spontanéité et de créativité (qui forcément, risque de ne pas plaire à tout le monde) ?
Très récemment j’ai créé mon premier podcast « Vibrations Créatives »
Je n’ai pas attendu qu’on me dise que c’était comme cela qu’il fallait faire, je l’ai fait sans prétention et surtout, en toute honnêteté, sans rien attendre en retour.
Bien sûr, j’ai eu besoin d’un coup de pouce pour me mettre en action, mais cette idée me trottait dans la tête depuis longtemps.
Si je n’avais pas reçu tous ces supers retours (et je vous remercie pour ça vraiment !), est-ce que j’aurais immédiatement arrêté ?
Je ne le crois pas, car ce podcast je l’ai aussi fait pour moi et qu’il me fait du bien parce qu’il nourrit ma créativité !
Si je devais faire les choses uniquement à travers le prisme de la reconnaissance, je crois que je ne l’aurais jamais fait !
Forcément je sors de ma zone de confort, je me déploie là où je n’ai aucune habitude, je ne savais pas comment mon podcast serait reçu…
… et ne pas l’obtenir !
Obtenir l’attention de ceux qui comptent pour nous est bien sûr le meilleur remède à une estime de soi dégradée.
Pour autant, ce n’est pas non plus un remède miracle et parfois la vie – je l’expérimente précisément en ce moment – nous joue de sacrés tours.
J’en ai parlé pendant l’Académie Zérolimite de Martin Latulippe : je vis une situation compliquée avec un de mes enfants.
Moi qui ai toujours fait passer mes enfants en première ligne, je me sens littéralement flouée. Et c’est un sentiment puissamment négatif (pour moi la coach positive et bienveillante c’est carrément une aberration !).
Mais ce que j’ai dit aussi devant un parterre de 1200 personnes au Grand Rex parisien (Waouh le défi encore !) c’est que ces expériences m’ont aussi beaucoup appris sur la notion de reconnaissance justement et ce que je devais attendre de moi seule.
Ainsi la reconnaissance que j’ai toujours cherchée chez mon père (et l’absence criante de résultat malgré tout ce que j’ai pu tenter…), celle que j’attends aussi de mes enfants ou encore au sens large de mes pairs dans le milieu du coaching international… Cette reconnaissance est épuisante et ne mène finalement pas à grand-chose.
Quand tu cherches dans le regard de l’autre la flamme et que jamais tu ne l’obtiens, tu finis par t’épuiser !
Accepter l’imperfection et la vulnérabilité pour être libre !
Je crois que plus on accepte qui on est vraiment (je veux dire en dehors du regard des autres), plus on aligne sa vie entière, plus on est libre de faire !
J’accepte maintenant pleinement la femme imparfaite et vulnérable que je suis : je l’accepte tellement que j’ai osé en parlé sur scène et cela m’a libéré d’un poids considérable.
Je constate que partager mon histoire m’amène beaucoup de retours identiques, des personnes qui ont elles aussi été blessées dans leurs egos.
Si m’écouter parler de mon histoire ici ou là dans une conférence te permet de te libérer à ton tour alors je sais que j’aurais définitivement tout gagné !
Je sais pourquoi je fais les choses, je sais qui je suis et je veux te montrer que tu peux être libre toi aussi !
Je serai en conférence le 8 juin à l’IPCEM Bordeaux, le 6 et 7 juillet à Toulouse…
Viens me rencontrer, retrouve toutes les dates par ici.
Le 8 juin prochain, je serai à l’IPCEM Bordeaux avec Stéphanie Lambert Mesguich (Formatrice, Conférencière & Auteure) et Maeva Morlet (Dr en Pharmacie, Spécialiste de Neurosciences, Conférencière et Auteure) pour une conférence “Peut-on influencer le cours de nos rêves pour orienter notre destinée ?”
La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces de nos livres respectifs